Les News de la recherche – septembre / octobre 2023 #15

Septembre 2023 – Florence Bistagne

Florence Bistagne est Maître de conférences HDR au laboratoire ICTT (Identité Culturelle Textes et Théâtralité). Elle est spécialiste des cultures de l’écrit et historienne des langues romanes (latin, grec, italien, napolitain, catalan) pour la période allant du Moyen Âge à la Renaissance, et plus particulièrement sur le royaume de Naples (1442-1503). Elle édite, transcrit et traduit des sources historiques et littéraires. Récemment, Florence Bistagne a obtenu le financement ANR d’un projet de recherche collaborative, intitulé LUXART sur le luxe et les arts au royaume de Naples pendant cette époque.

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Octobre 2023 – Stéphane Nottin

Stéphane Nottin est Professeur en physiologie de l’exercice au département STAPS, et au sein du laboratoire de physiologie cardiovasculaire expérimentale (LaPEC). Ses recherches portent sur les adaptations cardiaques à l’exercice physique. L’objectif est tout d’abord de comprendre comment le cœur, qui est fortement sollicité en situation d’effort, s’adapte progressivement suite à nombreuses années d’entraînement. L’objectif est aussi de mieux comprendre quelles peuvent être les limites dans certaines situations extrêmes.

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Le projet ANR LUXART : « Consommer, décrire et théoriser le luxe et les arts entre Espagne et Italie : le royaume de Naples au XVe siècle ».

Les expérimentations se poursuivent avec la DTNUM et le Bureau de l’Alerte, la Sensibilisation et l’Éducation des Publics (BASEP) du Ministère de l’Intérieur et des Outre-Mer. L’équipe projet (coordonnée par J. Douvinet) a participé à 42 exercices d’alerte qui ont été organisés par de nombreuses préfectures dans l’Hexagone entre juin 2022 et juin 2023, simulant des inondations, divers accidents industriels, des ruptures de barrage, un tsunami ou un acte terroriste. Plus de 18 250 réponses ont été collectées à un questionnaire en ligne, et les traitements, en cours, montrent des tendances intéressantes :
1) Si 75 % des personnes qui ont reçu une notification sonore ont été surprises, 42 % ont toutefois été stressées et 39% ont eu peur ;
2) L’absence de consignes claires et hiérarchisées induit des écarts de près de 25 % dans les déclarations de mise à l’abri ou d’évacuation ;
3) La mention « Laisser vos enfants en sécurité à l’école » réduit de moitié le nombre de personnes ayant ce comportement en cas d’alerte réelle.
L’équipe a besoin du regard d’autres disciplines (linguistique appliquée, sociologie, informatique, sciences de gestion), donc si vous êtes intéressés, contactez l’équipe : johnny.douvinet@univ-avignon.fr

Pour plus d’informations :
>> Le projet ANR
>> Les expérimentations avec FR-Alert

Le 20 septembre 2023, l’Académie d’agriculture de France a décerné le prix scientifique Xavier Bernard et les prix des mémoires de fin d’études.
Omel Banin ABOU DAYA, représentée par Fabienne Trollard (INRAE), étudiante en Master IMAS, a reçu le prix de mémoire de fin d’étude pour son mémoire intitulé : « Utilisation des QTL conférant une résistance au mildiou : cartographie générique dans une descendance interspécifique de tomate et introgression dans un fond générique cultivé. » Nous lui adressons nos félicitations et une belle continuation.
>> Plus d’infos

La rentrée des étudiants en Master International IMAS s’est déroulée le 13 septembre.
Cette année, les étudiants viennent du Pakistan, de l’Ouganda, d’Allemagne et de nombreux autres pays.
Dix étudiants du Master reçoivent une bourse d’excellence.

>> En savoir plus sur le Master International en agrosciences

 L’école doctorale AgroSciences&Sciences d’Avignon Université organise un événement le vendredi 24 novembre à partir de 14h sur la thématique de l’insertion professionnelle des jeunes docteurs dans les entreprises. Des anciens doctorantes et doctorants de l’ED viendront partager leur expérience professionnelle post diplôme de doctorat dans différents types d’entreprise (groupe industriel, PME, startup). Il y aura aussi une session/table ronde dédiée à l’entrepreneuriat. Enfin, des entreprises de la région viendront aussi présenter leurs motivations pour embaucher des docteurs et leurs attentes.  

L’objectif de cette demi-journée est de valoriser le diplôme de doctorat dans les entreprises. Il est important de mieux faire connaître les atouts et les avantages dont bénéficient les entreprises qui recrutent de jeunes docteurs.

Cet événement permettra des échanges fructueux entre les entreprises et les acteurs de la recherche et de l’innovation de demain que sont les doctorants.

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Le 12 septembre s’est déroulé le symposium annuel de la Fédération de Recherche Agorantic. Cette année, la thématique était les « données de la recherche ». La rencontre interdisciplinaire visait à discuter des problématiques relatives à la collecte et à l’exploitation des données ouvertes et des solutions qui leur sont apportées. Les experts de diverses disciplines ont partagé leurs expériences et leurs succès dans l’utilisation des données (ouvertes ou pas) pour répondre à des questions complexes.

Cet événement était aussi l’occasion d’annoncer la nomination des nouveaux directeurs d’Agorantic : Pierre-Henri Morand, Professeur de sciences économiques (laboratoire .JPEG) et Vincent Labatut, Maître de conférences HDR en informatique (LIA).

Alice Château, enseignante-chercheuse en microbiologie, au sein de l’équipe SporAlim (UMR SQPOV), est lauréate de l’instrument de financement : Jeunes Chercheuses et Jeunes Chercheurs (JCJC) de l’appel à projets générique 2023 dans la catégorie « alimentation et systèmes alimentaires ». Son projet de recherche se nomme BClysin :
« Utilisation des endolysines pour décrire les voies de biosynthèses de l’enveloppe et pour éliminer les biofilms de Bacillus cereus« .  Pour en savoir plus sur Alice Château, rendez-vous sur son portrait réalisé au mois de mars 2023.

>> En savoir plus sur l’AAPG 2023

Céline Joliot, Assistante ingénieure de recherche et formation spécialisée en analyse chimique et assistante de prévention au département chimie de l’UFR Sciences, Technologies, santé de l’université d’Avignon, au sein de l’équipe IRPNC de l’IMBE, vient d’être nommée au grade de chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques au titre de son engagement en faveur de l’enseignement et de la recherche.

Sa thématique de recherche est la suivante : l’étude et la caractérisation des matériaux du patrimoine artistique et archéologique, plus particulièrement les substances naturelles ainsi que leurs phénomènes de dégradation par des techniques chromatographiques, spectroscopiques et procédés d’altération.

Son engagement au sein de l’établissement s’explique par ses différentes fonctions :

• Élue à la commission recherche (2019-2023)
• Élue au conseil d’administration de l’université (2015-2019)
• Représentante du personnel à la Formation Spécialisée en matière de Santé, de Sécurité et de Conditions de Travail (FSSSCT) en 2023
• Anciennement représentante au CHSCT (2013-2022) dont secrétaire (2020-2021)
• élue au conseil d’administration du Comité Associatif des Personnels de l’Université d’Avignon (CASPUA) (2015-19 / présidente : 2012-2015).

>> Voir l’info sur le site de l’IMBE
>> L’Ordre des Palmes Académiques

Léa Saby, second prix du meilleur poster du 65ᵉ congrès annuel de la Société Internationale des Sciences de la Végétation

Léa Saby, doctorante en première année à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et Écologie (IMBE), équipe IRPNC, et contrat CIFRE avec l’entreprise Gagneraud, a obtenu le second prix du meilleur poster au 65ᵉ congrès annuel de la Société Internationale des Sciences de la Végétation qui s’est tenue à Coffs Harbour en Australie du 02 au 08 septembre 2023. Son poster intitulé « Restoring a Mediterranean grassland by sowing and reinstalling the original stone cover » est issu de ses travaux de master 2 qui portait une réévaluation sur le long terme des effets d’une opération de restauration écologique menée dans la plaine de Crau (Bouches-du-Rhône, France) au début des années 2000. Elle démontre notamment que la réintroduction de l’espèce herbacée dominante et la remise en place de la couverture originelle des galets sur le sol ne suffisent pas, même après 20 ans, pour restaurer l’intégralité de la biodiversité de la végétation et du sol après mise en culture d’une steppe méditerranéenne unique au monde.