[Soutenance de thèse] 04/12/2024 – Clémentine Mutillod : « Approches conceptuelles, taxonomiques et fonctionnelles de l’influence d’herbivores domestiques ou ‘sauvages’ sur les pelouses sèches du Causse Méjean (Massif Central, France) » (UMR IMBE – EECAR)

Actualité recherche 15 novembre 2024

Clémentine Mutillod soutiendra sa thèse le 4 décembre 2024 sur le thème : « Approches conceptuelles, taxonomiques et fonctionnelles de l’influence d’herbivores domestiques ou ‘sauvages’ sur les pelouses sèches du Causse Méjean (Massif Central, France) ».

Date et lieu

Le mercredi 04 décembre 2024
14h00, Amphithéâtre de l’IUT d’Avignon
337 chemin des Meinajariés, Site Agroparc BP 61207
84911 Avignon cedex 09
Pour suivre la soutenance en direct : https://bbb.univ-avignon.fr/rooms/ail-pvb-az2-mps/join

Discipline

Ecologie – Biologie des Populations et Ecologie

Laboratoire

UMR 7263 IMBE – Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie EECAR

Composition du jury de soutenance

  • Nathalie Pettorelli, Professeure, Institute of Zoology London, rapporteure
  • Bertrand Schatz, Directeur de recherches CNRS, UMR Cefe Montpellier, rapporteur
  • Marie-Lise Benot, Maîtresse de conférences, INRAE UMR Biogeco Bordeaux, examinatrice
  • Frédéric Joly, Chargé de recherches, INRAE UMR Herbivores, St-Genès-Champanelle, examinateur
  • Thierry Dutoit, Directeur de recherches CNRS, UMR Imbe, IUT Avignon, co-directeur
  • Elise Buisson, Maîtresse de conférences, HDR, UMR Imbe, IUT Avignon, co-directrice
  • Laurent Tatin, Chercheur associé, UMR Imbe, co-encadrant, invité
  • Sébastien Carton de Grammont, Association Takh pour le cheval de Przewalski, invité

Résumé

L’urgence de restaurer les écosystèmes face au déclin de la biodiversité et des fonctions écologiques associées ont propulsé le ré-ensauvagement sur le devant de la scène scientifique et médiatique. Deux constats ont découlé des recherches récentes, (i) la confusion qui existe entre restauration écologique et ré-ensauvagement et (ii) un intérêt croissant pour le ré-ensauvagement trophique via la réintroduction d’espèces clés de voûte ou ingénieurs de l’écosystème, tels que les grands herbivores. Ces derniers génèrent un intérêt particulier de par leurs effets directs et indirects sur les écosystèmes via la consommation des plantes, leurs excréments et le piétinement. De plus, leurs populations sauvages ont souffert d’extinctions majeures relatives aux changements climatiques et à la chasse par les humains, produisant des effets cascades et des pertes de fonctions dans les écosystèmes. Cependant, encore peu d’études évaluent les effets de leur retour dans les écosystèmes, sur leur biodiversité et leurs fonctions, et encore moins en comparaison d’actions plus classiques de conservation et de restauration avec l’utilisation d’animaux domestiques. Nos résultats expérimentaux obtenus suite à l’introduction du cheval de Przewalski sur le Causse Méjean démontrent l’importance d’une approche multi-compartiments (flore, faune, services écosystémiques) afin d’évaluer plus globalement ce type de projet, ainsi que de poursuivre ces recherches dans le futur pour distinguer la part des effets de l’aspect social des herbivores gérés ‘comme sauvage’ sur l’écosystème. Mieux appréhender les spécificités apportées par le type d’herbivore ainsi que le type de gestion permettront alors d’affiner les décisions pour la conservation et/ou restauration d’habitats ouverts et semi-ouverts.

Un groupe de chevaux de Przewalski mâles célibataires qui pâturent au printemps 2023. C. Mutillod
Un groupe de chevaux de Przewalski mâles célibataires qui pâturent au printemps 2023. C. Mutillod
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soutenance de thèse