[Portrait] Catherine Vieillescazes, professeur émérite en chimie

Sur quoi portent vos recherches ?

L’art et l’archéologie ont bercé le déroulement de ma carrière de chimiste du patrimoine culturel. J’ai croisé et continue de croiser la route de conservateurs de collections muséales, de conservateurs-restaurateurs, d’artistes, d’historiens, d’archéologues, d’égyptologues… des gens passionnés et passionnants. L’archéométrie moléculaire se révèle être riche en émotions.

Quelle est votre actualité scientifique ?

Le programme scientifique du colloque international AIC2020 qui aura lieu à Avignon du 6 au 9 octobre 2020. Le double thème, couleurs naturelles et couleurs numériques, permettra de belles rencontres entre spécialités différentes.

Sans oublier bien sûr, une participation active à la promotion du livre paru dans la collection « En-Jeux » (EUA), « Un trésor à l’Université d’Avignon. La pharmacie de l’Hôpital Sainte-Marthe ».

Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans la recherche universitaire ?

La passion des sciences en général et plus particulièrement des sciences expérimentales. L’envie de comprendre les choses (ou du moins tenter de comprendre) a toujours été présente en moi.

La recherche universitaire a constitué mon outil scientifique : bien comprendre l’objet patrimonial pour mieux le conserver et le restaurer.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants qui souhaitent faire de la recherche ?

Oh ! c’est très court mais très puissant : ne jamais raccrocher, ne rien lâcher !

Quel objet ou quelle image de votre recherche vous illustre le mieux ?

Il s’agit d’un cliché de la peinture murale sur laquelle j’ai travaillé lors de mon tout premier programme européen avec la Grèce. Bien sûr la photo a été revue avec complicité extérieure pour exprimer un message plus « chimie », mais je l’ai toujours conservée dans mes images préférées.

Peinture murale de la déisis