[Soutenance de thèse] 20/11/2025 – Louisette Garcin : « De trajectoires en possibles : convergences spatiotemporelles de mobilités plurielles – Modéliser les trajectoires individuelles de mobilité quotidienne pour estimer le potentiel de regroupement spatiotemporel » (UMR ESPACE)
Madame Louisette GARCIN soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés : « De trajectoires en possibles : convergences spatiotemporelles de mobilités plurielles – Modéliser les trajectoires individuelles de mobilité quotidienne pour estimer le potentiel de regroupement spatiotemporel », dirigés par Monsieur Didier JOSSELIN et Madame Sonia CHARDONNEL, le jeudi 20 novembre 2025 à 14h00.
Date et lieu
Soutenance prévue le jeudi 20 novembre 2025 à 14h00
Lieu : Avignon Université, Bâtiment Nord, Campus Hannah Arendt, 74 Rue Louis Pasteur, 84029 Avignon
Salle des thèses
Discipline
Géographie
Laboratoire
UMR 7300 ESPACE – Étude des Structures, des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace
Composition du jury de soutenance
| M. Didier JOSSELIN | UMR ESPACE 7300 – CNRS – Avignon Université | Directeur de thèse |
| Mme Catherine MORENCY | École Polytechnique de Montréal | Rapporteure |
| Mme Anne AGUILÉRA | UMR LVMT 9403 – CNRS – École nationale des ponts et chaussées et Université Gustave Eiffel | Rapporteure |
| Mme Sonia CHARDONNEL | UMR PACTE 5194 – CNRS – Université Grenoble Alpes | Co-directrice de thèse |
| M. Arnaud BANOS | UMR IDÉES 6266 – CNRS – Université Le Havre Normandie | Examinateur |
| M. Samuel CARPENTIER-POSTEL | UMR ThéMA 6049 – CNRS – Université Marie et Louis Pasteur | Examinateur |
| M. Philippe GERBER | Luxembourg Institute of Socio-Economic Research | Examinateur |
| Mme Ana-Maria OLTEANU-RAIMOND | UMR LASTIG 9403 – IGN – ENSG | Examinatrice |
| M. Jean-Baptiste CHESNEAU | Invité | |
| M. Gabriel PLASSAT | ADEME | Invité |
Résumé
Les mobilités quotidiennes se déclinent aujourd’hui selon une grande diversité de rythmes, de pratiques et de contextes territoriaux. Cette hétérogénéité interroge la possibilité d’organiser des formes de coordination spatiotemporelle entre trajectoires individuelles, à l’heure où les politiques de mobilité cherchent à concilier durabilité, équité et efficacité. Comprendre ces marges de convergence suppose d’analyser finement les trajectoires individuelles, à la croisée des dimensions sociales, spatiales et temporelles. L’approche développée articule les apports de la time geography et de l’analyse spatiale, afin d’étudier les relations entre les rythmes d’activités des individus, leurs contraintes et les configurations territoriales dans lesquelles ils évoluent. Elle s’appuie sur les Enquêtes Mobilité (EMD/EMC²) menées dans trois métropoles françaises pour modéliser les principales composantes de la mobilité quotidienne : emplois du temps, espaces fréquentés, distances parcourues et modes de transport. La méthode proposée permet d’estimer des trajectoires individuelles et de les projeter dans un espace-temps structuré, afin d’analyser la capacité de ce dernier à générer un potentiel de regroupement. À partir de ces trajectoires modélisées, différents niveaux de convergence sont identifiés, révélant comment les structures sociales et territoriales conditionnent les possibilités de coordination des mobilités. En associant modélisation probabiliste et étude des structures spatiales, cette thèse propose un cadre généralisable permettant d’appréhender la cohérence spatiotemporelle des mobilités quotidiennes. Elle montre que le regroupement ne relève pas seulement de choix individuels, mais découle des rythmes collectifs et de l’organisation de l’espace. En ce sens, elle met en lumière les conditions structurelles qui favorisent la coordination des déplacements et ouvre des perspectives pour une mobilité plus durable.
Mots-clés : mobilité quotidienne, trajectoires individuelles, regroupement spatiotemporel, modélisation, analyse spatiale, time geography
Mis à jour le 17 novembre 2025