[Portrait] Sylvie Cantet-Seguin, Ingénieure Valorisation de la Recherche à la DARI

En quoi consiste votre métier ?

Après l’obtention d’un doctorat en Biologie Cellulaire, j’ai choisi d’effectuer un Mastère Management de l’Innovation et de la Technologie (ESC Toulouse) pour avoir une double compétence et élargir le champ des possibles en matière d’emploi. J’ai pu ainsi travailler plusieurs années chez CNRS Innovation (Paris) et découvrir le monde de la propriété intellectuelle et du transfert de technologie. J’ai rejoint le Pôle Valorisation et Transfert de technologie de la DARI depuis novembre 2021 où je suis en charge de la mise en place de différents types de contrats en lien avec la recherche.

Quel est son lien avec la Recherche ?

L’Ingénieur Valorisation travaille en étroite collaboration avec les enseignants-chercheurs afin de cadrer contractuellement tout projet de recherche avec un autre établissement, avec un industriel (cas d’une thèse Cifre par ex) ou plusieurs partenaires dans le cadre d’un projet financé (consortium ANR par ex). Outre l’aspect scientifique géré par les responsables du projet, il est important de prévoir notamment ce qu’il adviendra des résultats de la recherche en matière de diffusion/publication, mais aussi protection et exploitation lorsque les résultats s’y prêtent.

De façon générale, il s’agit de pouvoir conseiller et accompagner les chercheurs dans le cadre de leurs interactions avec les différents partenaires du monde socio-économique, en concertation avec les autres Pôles de la DARI voire les autres services de l’université.

Qu’est-ce que cela représente pour vous de travailler dans une université ?

Travailler au sein d’une université est peu un retour aux sources !

Je trouve les échanges avec les enseignants-chercheurs très stimulants et enrichissants car je découvre des domaines de recherche que je connaissais peu jusqu’à présent. Il faut sans cesse savoir s’adapter en fonction des domaines, des interlocuteurs et de chaque problématique rencontrée en innovant souvent dans l’élaboration des contrats ou la mise en place de nouvelles procédures en interne.

Quel conseil donneriez-vous aux personnes qui souhaitent travailler en soutien à la recherche ?

Il est très utile de se frotter soi-même à la recherche pour bien comprendre le monde de la recherche ! Le soutien à la recherche couvre des métiers et des profils très variés, j’encourage les étudiants à faire des stages dans des laboratoires de recherche et à venir nous rencontrer à la DARI s’ils souhaitent en savoir plus sur les différents aspects du soutien à la recherche que nous gérons dans le service (dari@univ-avignon.fr).

Quel objet ou quelle image de votre activité vous illustre le mieux ?

Une image constituée pour illustrer un métier à la frontière entre la science, le business et le juridique, avec un cerveau qui chauffe parfois !