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[Soutenance de thèse] Jean-Baptiste VEROT : "L’arbre d’or et l’économie politique. Une histoire de la culture du mûrier en France (XVIIe-XVIIIe siècles)", CNE (UMR8562), 06/01/2023
Publié le 15 décembre 2022 – Mis à jour le 15 décembre 2022
Date(s) et lieu(x)
Le 06 janvier 2023
Complément date
à 14h, salle des thèses, campus Hannah Arendt, Avignon Université
Jean-Baptiste Vérot soutiendra sa thèse le 6 janvier 2023 sur le thème : "L’arbre d’or et l’économie politique. Une histoire de la culture du mûrier en France (XVIIe-XVIIIe siècles)".
Discipline
HistoireLaboratoire
CNE (UMR 8562)Encadrement
- M. Stéphane Durand, professeur à l’Université d’Avignon.
Composition du jury de soutenance
- Mme Natacha Coquery, professeure à l’Université Lumière Lyon 2.
- M. Stéphane Durand, professeur à l’Université d’Avignon (directeur de thèse).
- Mme Corine Maitte, professeure à l’Université Gustave Eiffel.
- M. Philippe Minard, professeur à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
- M. Florent Quellier, professeur à l’Université d’Angers.
- M. Julian Swann, professeur au Birkbeck College de l’Université de Londres.
Résumé de la thèse
Cette thèse propose de prendre pour objet la culture du mûrier en France à l’époque moderne dans une perspective qui croise histoire politique, histoire des savoirs et histoire rurale. « L’arbre d’or » apparaît comme la première plante cultivée dont l’État royal entreprend d’orienter et de contrôler le développement dans les campagnes du royaume, et joue donc un rôle crucial dans l’élaboration des techniques du gouvernement agricole. La construction, le choix et l’abandon de ses principaux instruments – les pépinières publiques et les gratifications – font rejouer les enjeux qui structuraient les débats de l’économie politique du temps, et posent le problème du rôle de l’État dans l’économie. Les ambitions moricoles de l’administration du commerce stimulent une explosion du nombre des publications spécialisées au milieu du XVIIIe siècle, dans le contexte plus général d’un engouement inédit pour l’agriculture. La culture du mûrier est construite comme une branche à part de la culture des terres, faisant l’objet de réflexions, d’expériences et même de controverses savantes qui lui sont propres. Mais la « muriomanie » des Lumières est un mouvement passager qui ne dépasse par les cercles des amateurs « éclairés » de l’amélioration agricole. La culture du mûrier reste cantonnée au quart sud-est du royaume, où elle connaît un développement spectaculaire au cours du XVIIIe siècle. Certains territoires, comme les Cévennes, sont profondément transformés par les progrès rapides d’un arbre qui intègre et modifie le système traditionnel de culture des terres.À lire aussi
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